Définition
Qu’est-ce que l’utérus ?
L’utérus est un organe de la reproduction qui va accueillir la grossesse.
Il est situé dans le pelvis (partie basse de l’abdomen) au-dessus du vagin, avec lequel il communique via le col de l’utérus, en arrière de la vessie et en avant du rectum.
Il est constitué de trois tissus distincts :
- À l’extérieur, la séreuse qui constitue la frontière avec les organes de voisinage.
- Au milieu, le myomètre. Il s’agit de la partie musculaire qui va entre autre être en charge des contractions de l’accouchement.
- À l’intérieur, l’endomètre. Il s’agit d’une muqueuse sensible aux hormones qui sert à l’implantation et aux échanges avec la grossesse. En période d’activité génitale, elle est éliminée à chaque cycle : ce sont les règles. Les cancers de l’utérus se développent à partir de ce tissu interne et vont progressivement envahir le myomètre adjacent
Quels sont les stades d’évolution du cancer du col de l’utérus
Le cancer de l’utérus, ou cancer de l’endomètre, peut atteindre plusieurs stades selon la gravité de la maladie :
- Cancer de l’utérus stade 1 : l’invasion reste très limitée et se situe seulement sur l’endomètre, et/ou sur le myomètre, qui est la paroi de l’utérus.
- Cancer de l’utérus stade 2 : la tumeur utérine commence à s’étendre au col de l’utérus.
- Cancer de l’utérus stade 3 : la tumeur utérine va jusqu’à la surface externe de l’utérus et/ou les organes très proches, comme les trompes de Fallope ou le vagin.
- Cancer de l’utérus stade 4 : la tumeur utérine s’est étendue à d’autres organes, comme la vessie, l’intestin ou encore les poumons ou le foie.
Les causes et facteurs de risque d’un cancer de l’utérus
Facteurs de risques génétiques
Certains cancers de l’utérus sont d’origine génétique mais ce ne sont pas les plus fréquents. Lorsqu’une prédisposition génétique est retrouvée, cela donne lieu à un conseil onc-génétique pour adapter la surveillance aux autres femmes de la famille avant l’apparition du cancer.
Dans 70 % des cas, cependant, ils surviennent en dehors de tout contexte génétique, sans qu’aucun ascendant dans la famille n’en ait été atteint.
Facteurs de risques hormonaux
Le cancer de l’utérus est un cancer hormono-dépendant. Un taux élevé d’œstrogène (hyperestrogénie), quelle qu'en soit son origine, constitue le principal facteur de risque de cancer de l’endomètre.
Pendant la période d’activité génitale (des premières règles à la ménopause) toutes les femmes sont exposées aux œstrogènes. Leur action proliférative qui fait croître l’endomètre en première phase du cycle (avant l’ovulation) est contre-balancée par l’action de la progestérone.
Le fait d’avoir eu les premières règles tôt et une ménopause tardive augmente le temps d’exposition aux œstrogènes et ainsi un petit peu le taux de grossesse.
A l’inverse, le fait d’avoir eu plusieurs grossesses constitue un effet protecteur.
La prise d’une contraception hormonale protège également du risque de cancer de l’endomètre.
Le traitement hormonale de la ménopause n’est pas non plus un facteur de risque du cancer car il est composé de 2 hormones : un œstrogène et un progestatif.
Le tamoxifène est un traitement hormonal couramment prescrit dans les cancers du sein pour réduire le risque de récidive. Il est associé à une sur-risque de cancer de l’endomètre. Les patientes qui en bénéficient sont informées de ce risque et bénéficie d’une surveillance adaptée.
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- L’obésité constitue le facteur de risque non hormonal principal.
- L’association à un diabète augmente encore ce dernier.
- Un antécédent de radiothérapie du bassin (traitement de certains autres cancers du bassin).
Quels sont ses signes et ses symptômes
Les symptômes du cancer de l'utérus peuvent se manifester à différents moments de la vie :
- Après la ménopause
Dans la majorité des cas des cas, la présence d’un cancer de l’endomètre va se traduire par l’apparition de saignements par le vagin.
La présence d’un tel saignement après la ménopause est donc suspecte et doit faire l’objet d’une consultation rapide chez un médecin.
- Avant la ménopause
Ce sont aussi des saignements vaginaux qui vont révéler la maladie : une augmentation de l’importance des règles, l’apparition de saignements entre les règles. Cependant, en fréquence, ces anomalies du cycles avant la ménopause sont principalement dus à des lésions totalement bénignes (fibrome, adénomyose,…) qui ne sont pas des facteurs de risques de cancer.
- Sous tamoxifène
L’apparition de saignements vaginaux anormaux tamoxifène doit conduire à la pratique d’une échographie pelvienne.
- Autres signes
D’autres signes, moins spécifiques, peuvent révéler la présence d’un cancer de l’utérus. Cela peut être des douleurs pelviennes, la présence d’une masse dans le bas ventre, des signes urinaires, des pertes vaginales non sanglantes…