Comment Traiter une Epilepsie à l'Aide des Tisanes Africaines. Voici les moyens naturels de lutter contre les crises d'épilepsie
Le traitement de l’épilepsie repose sur la prise de médicaments antiépileptiques. Mais pour environ un quart des patients, ces médicaments sont insuffisamment inefficaces et des crises d'épilepsie persistent. Une intervention de soin par les plantes peut alors être envisagée. D’autres types de soins sont aussi possibles selon les cas.
Comment se fait la prise en charge de l'épilepsie
La prise en charge de l’épilepsie est coordonnée par le médecin traitant. Celui-ci collabore avec un spécialiste des maladies du système nerveux (neurologue, ou neuropédiatre si le patient est un enfant).
Le traitement proposé a plusieurs objectifs :
- faire disparaître les crises d'épilepsie (ou, à défaut, réduire leur fréquence, leur durée et leur intensité) en s'assurant que le traitement est bien supporté ;
- supprimer leur cause lorsque cela est possible (ablation d’une lésion cérébrale par exemple) ;
- corriger les facteurs favorisant des crises (hypoglycémies, photosensibilité, facteur toxique par exemple) ;
- détecter et soigner les éventuelles complications de l'épilepsie et la comorbidité (en particulier les troubles de l’apprentissage et la dépression) ;
- apporter une aide psychologique et sociale, pour améliorer la qualité de vie. Ce soutien peut faciliter la vie familiale, scolaire ou professionnelle (parfois perturbée par le caractère imprévisible des crises).
Quels sont les différents médicaments possibles
Les médicaments antiépileptiques servent à réguler l’activité électrique de certaines zones du cerveau pour éviter le déclenchement de nouvelles crises d’épilepsie ou pour atténuer les symptômes quand une crise se déclare néanmoins.
Il existe de très nombreux médicaments antiépileptiques. Ces traitements appartiennent à plusieurs familles de médicaments, prescrits selon le type d’épilepsie et le profil du patient.
Les différents médicaments antiépileptiques
Les médicaments antiépileptiques les plus anciennement utilisés
Ce sont, par exemple, le phénobarbital, les benzodiazépines ou le valproate de sodium. Ces médicaments peuvent :- diminuer l’efficacité d’autres traitements (par exemple, le phénobarbital réduit l’action de la contraception hormonale) ;
- avoir des effets secondaires modérés comme une prise de poids ;
- avoir de graves effets qui conduisent à leur interdiction d’utilisation dans certaines situations, ce qui est le cas pour le valproate interdit lors de la grossesse.
Les autres antiépileptiques
Il s’agit, par exemple, de l'éthosuximide, de la carbamazépine, de l'oxcarbazépine, de la lamotrigine, de la lamotrigine, du topiramate, de la gabapentine, de la vigabatrine, de la prégabaline, du zonisamide, du lacosamide ou du lévétiracétam. Ils induisent moins d’effets secondaires et ont moins d’interactions avec d'autres médicaments, contribuant à améliorer la qualité de vie des patients. SourcePrescription des médicaments antiépileptiques
L'antiépileptique est choisi selon son mode d'action. Certains antiépileptiques agissent sur les crises généralisées et focales, d'autres uniquement sur les crises d'épilepsie focales et certains agissent sur l'épilepsie-absence. En règle générale, les antiépileptiques sont utilisés selon les étapes suivantes :- Un premier médicament est prescrit à des doses augmentant de façon progressive, jusqu’à la dose nécessaire pour le patient.
- Au cours du traitement, le médecin évalue l’efficacité et les effets secondaires du produit (sachant que son action peut être graduelle et plus ou moins rapide).
- Si nécessaire, le médecin adapte sa prescription. Par exemple, il recommande un nouveau médicament ou peut décider d'ajouter un second médicament à prendre en même temps que le premier.
Antiépileptiques et grossesse : quels conséquences ?
Les médicaments antiépileptiques ont une toxicité pour les enfants exposés in utero : ils peuvent être responsables de troubles du neurodéveloppement et de malformations congénitales. Ces risques dépendent du type de médicament, du nombre et de la dose d'antiépileptiques pris par la femme enceinte.Antiépileptiques chez la femme enceinte : risque de troubles neurodéveloppementaux élevé chez l'enfant
Le valproate expose l'enfant en gestation à un risque élevé de troubles du développement moteur, intellectuel et comportemental (jusqu’à 30 à 40 % des cas). Il s'agit notamment de troubles du spectre de l'autisme et de troubles du fonctionnement cognitif avec un QI diminué de 10 points chez les enfants exposés. D'après une étude menée en 2022, la prise de topiramate au cours de la grossesse augmente également le risque de troubles autistiques et de déficience intellectuelle. Le risque de trouble autistique se situe entre 2 et 6 %. Le risque de déficience intellectuelle est estimé entre 1 et 8 % (2).Antiépileptiques au cours de la grossesse et risque de malformations congénitales
Le valproate de sodium est l'antiépileptique entraînant le plus de malformations congénitales (chez 11 % des enfants dont la mère a pris ce médicament pendant la grossesse). Outre le valproate, six autres substances présentent, à ce jour, un risque de malformations élevé chez le fœtus et de troubles neurodéveloppementaux : le topiramate, le phénobarbital, la primidone, la carbamazépine, la (fos)phénytoïne et la prégabaline.Le traitement chirurgical de l'épilepsie
En cas d’épilepsie pharmacorésistante, une intervention chirurgicale peut être envisagée, en fonction de :
- la fréquence et l’ancienneté des crises épileptiques ;
- leur retentissement sur la vie du patient ;
- l’existence d’un foyer épileptogène précis (zone cérébrale où se déclarent des crises récurrentes, liées par exemple à une tumeur ou une malformation engendrant des lésions).
Autres traitement de l'épilepsie
Les épilepsies résistantes aux médicaments peuvent aussi faire l’objet d’autres soins.