269- Comment Traiter une Epilepsie à l’Aide des Tisanes Africaines
Comment Traiter une Epilepsie à l'Aide des Tisanes Africaines. Voici les moyens naturels de lutter contre les crises d'épilepsie
Le traitement de l’épilepsie repose sur la prise de médicaments antiépileptiques. Mais pour environ un quart des patients, ces médicaments sont insuffisamment inefficaces et des crises d'épilepsie persistent. Une intervention de  soin par les plantes peut alors être envisagée. D’autres types de soins sont aussi possibles selon les cas.

Comment se fait la prise en charge de l'épilepsie

La prise en charge de l’épilepsie est coordonnée par le médecin traitant. Celui-ci collabore avec un spécialiste des maladies du système nerveux (neurologue, ou neuropédiatre si le patient est un enfant). Le traitement proposé a plusieurs objectifs :
  • faire disparaître les crises d'épilepsie (ou, à défaut, réduire leur fréquence, leur durée et leur intensité) en s'assurant que le traitement est bien supporté ;
  • supprimer leur cause lorsque cela est possible (ablation d’une lésion cérébrale par exemple) ;
  • corriger les facteurs favorisant des crises (hypoglycémies, photosensibilité, facteur toxique par exemple) ;
  • détecter et soigner les éventuelles complications de l'épilepsie et la comorbidité (en particulier les troubles de l’apprentissage et la dépression) ;
  • apporter une aide psychologique et sociale, pour améliorer la qualité de vie. Ce soutien peut faciliter la vie familiale, scolaire ou professionnelle (parfois perturbée par le caractère imprévisible des crises).

Quels sont les différents médicaments possibles

Les médicaments antiépileptiques servent à réguler l’activité électrique de certaines zones du cerveau pour éviter le déclenchement de nouvelles crises d’épilepsie ou pour atténuer les symptômes quand une crise se déclare néanmoins. Il existe de très nombreux médicaments antiépileptiques. Ces traitements appartiennent à plusieurs familles de médicaments, prescrits selon le type d’épilepsie et le profil du patient.

Les différents médicaments antiépileptiques

Les médicaments antiépileptiques les plus anciennement utilisés

Ce sont, par exemple, le phénobarbital, les benzodiazépines ou le valproate de sodium. Ces médicaments peuvent :
  • diminuer l’efficacité d’autres traitements (par exemple, le phénobarbital réduit l’action de la contraception hormonale) ;
  • avoir des effets secondaires modérés comme une prise de poids ;
  • avoir de graves effets qui conduisent à leur interdiction d’utilisation dans certaines situations, ce qui est le cas pour le valproate interdit lors de la grossesse.

Les autres antiépileptiques

Il s’agit, par exemple, de l'éthosuximide, de la carbamazépine, de l'oxcarbazépine, de la lamotrigine,  de la lamotrigine, du topiramate, de la gabapentine, de la vigabatrine, de la prégabaline, du zonisamide, du lacosamide ou du lévétiracétam. Ils induisent moins d’effets secondaires et ont moins d’interactions avec d'autres médicaments, contribuant à améliorer la qualité de vie des patients. Source

Prescription des médicaments antiépileptiques

L'antiépileptique est choisi selon son mode d'action. Certains antiépileptiques agissent sur les crises généralisées et focales, d'autres uniquement sur les crises d'épilepsie focales et certains agissent sur l'épilepsie-absence. En règle générale, les antiépileptiques sont utilisés selon les étapes suivantes :
  1. Un premier médicament est prescrit à des doses augmentant de façon progressive, jusqu’à la dose nécessaire pour le patient.
  2. Au cours du traitement, le médecin évalue l’efficacité et les effets secondaires du produit (sachant que son action peut être graduelle et plus ou moins rapide).
  3. Si nécessaire, le médecin adapte sa prescription. Par exemple, il recommande un nouveau médicament ou peut décider d'ajouter un second médicament à prendre en même temps que le premier.
Quand un changement de traitement est nécessaire, il doit toujours être progressif. La période de transition entre deux traitements nécessite une certaine vigilance car le risque de nouvelle crise d'épilepsie est augmenté. Dans tous les cas, lors d'un traitement antiépileptique, il est important de signaler à son médecin les éventuels effets secondaires (ex. : symptômes danémie, éruption cutanée). Il existe des solutions pour les atténuer. Dans 30 % des cas environ, les traitements proposés restent inefficaces (même bien suivis et pendant un temps suffisant). Après un nouveau bilan, l’épilepsie est alors qualifiée de pharmacorésistante (résistante aux médicaments), et d’autres soins peuvent être mis en place.

Antiépileptiques et grossesse : quels conséquences ?

Les médicaments antiépileptiques ont une toxicité pour les enfants exposés in utero : ils peuvent être responsables de troubles du neurodéveloppement et de malformations congénitales. Ces risques dépendent du type de médicament, du nombre et de la dose d'antiépileptiques pris par la femme enceinte.

Antiépileptiques chez la femme enceinte : risque de troubles neurodéveloppementaux élevé chez l'enfant

Le valproate expose l'enfant en gestation à un risque élevé de troubles du développement moteur, intellectuel et comportemental (jusqu’à 30 à 40 % des cas). Il s'agit notamment de troubles du spectre de l'autisme et de troubles du fonctionnement cognitif avec un QI diminué de 10 points chez les enfants exposés. D'après une étude menée en 2022, la prise de topiramate au cours de la grossesse augmente également le risque de troubles autistiques et de déficience intellectuelle. Le risque de trouble autistique se situe entre 2 et 6 %. Le risque de déficience intellectuelle est estimé entre 1 et 8 % (2).

Antiépileptiques au cours de la grossesse et risque de malformations congénitales

Le valproate de sodium est l'antiépileptique entraînant le plus de malformations congénitales (chez 11 % des enfants dont la mère a pris ce médicament pendant la grossesse). Outre le valproate, six autres substances présentent, à ce jour, un risque de malformations élevé chez le fœtus et de troubles neurodéveloppementaux : le topiramate, le phénobarbital, la primidone, la carbamazépine, la (fos)phénytoïne et la prégabaline.

Le traitement chirurgical de l'épilepsie

En cas d’épilepsie pharmacorésistante, une intervention chirurgicale peut être envisagée, en fonction de :
  • la fréquence et l’ancienneté des crises épileptiques ;
  • leur retentissement sur la vie du patient ;
  • l’existence d’un foyer épileptogène précis (zone cérébrale où se déclarent des crises récurrentes, liées par exemple à une tumeur ou une malformation engendrant des lésions).
Avant toute intervention, on réalise un bilan approfondi pour mieux localiser le foyer épileptogène et vérifier s’il peut être enlevé, sans risque de handicap lié à l’ablation d’une zone du cerveau. Pour réaliser ce bilan, on utilise l’imagerie cérébrale fonctionnelle (ensemble de techniques d’imagerie médicale permettant d’analyser le fonctionnement du cerveau). Une fois le bilan de l'épilepsie réalisé, le chirurgien fait le choix de la technique chirurgicale.

Autres traitement de l'épilepsie

Les épilepsies résistantes aux médicaments peuvent aussi faire l’objet d’autres soins.

Épilepsie et régime alimentaire cétogène

Préconisé en particulier pour certains enfants, il est très pauvre en sucres et très riche en graisses. Avec ce type d’alimentation, l’organisme produit plus de corps cétoniques, une substance naturellement active contre les convulsions et l’épilepsie.

La stimulation du nerf vague en cas d'épilepsie résistante

Elle consiste à envoyer de petits courants électriques dans le nerf vague, qui relie le cerveau à plusieurs organes du corps. Pour une raison encore inconnue des médecins, cette stimulation prévient l’apparition de crises épileptiques. Pour la mettre en place, on fixe des électrodes sur le nerf vague (sous la peau du cou) et on les relie à un petit boîtier générateur d’électricité. Fonctionnant comme un pacemaker, cet appareil est aussi implanté sous la peau, au niveau de la clavicule gauche.

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