273- Oligospermie et Infertilité
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Définition

L’oligospermie, encore appelé oligozoospermie, est une anomalie du sperme caractérisée par une quantité inférieure de spermatozoïdes aux valeurs normales. La fertilité de l’homme peut s'en trouver diminuée, et le couple peut alors rencontrer des difficultés à concevoir. Toutefois, si la concentration en spermatozoïdes est un paramètre important, elle n’est pas un facteur discriminant pour la fertilité de l’homme, contrairement à l’azoospermie (absence totale de spermatozoïdes). En théorie, il suffit en effet juste d'un spermatozoïde pour que la fécondation aie lieu.
L’oligospermie peut exister isolément, mais elle est souvent associée à d’autres anomalies spermatiques : une asthénospermie (mobilité insuffisante des spermatozoïdes) et une tératozoospermie (un trop grand nombre de spermatozoïdes de forme anormale). On parle alors d’oligo-asthéno-tératozoospermie (OATS). L’impact sur la fertilité est dans ce cas plus important, car le pouvoir fécondant des spermatozoïdes (déjà moins nombreux) est altéré en raison de leur défaut morphologique et de leur mobilité réduite. Pour avoir un traitement naturel CLIQUER ICI pour nous joindre

Les causes de l'oligospermie

Voici quelques causes de l'oligospermie:
  • une infection ayant entrainé une obstruction des canaux déférents ou une inflammation des vésicules séminales ;
  • un défaut de stimulation hormonale (oligospermie extrême) ;
  • la lésion d’un testicule suite à une infection (orchite), une intervention chirurgicale, une torsion testiculaire mal prise en charge ;
  • une anomalie génétique (oligospermie sévère) ;
  • une varicocèle ;
  • certains traitements médicamenteux (chimiothérapie, stéroïdes anabolisants, médicaments de l’hypertension, médicament contre la goutte, interféron prescrit dans certaines maladies virales…) ;
  • l’exposition à certaines substances toxiques : alcool, drogue, tabac (y compris pour une exposition in utéro), et vraisemblablement certains polluants de l’environnement (phtalates, pesticides) ;
  • l’exposition des testicules à une température élevée dans certains métiers à risque ;
  • une maladie générale (foie, rein).
Selon son origine, l’oligospermie peut être transitoire ou irréversible. Mais souvent, l’oligospermie reste d’origine inconnue.

Les symptômes

L’oligospermie ne se manifeste par aucun symptôme, si ce n’est une difficulté à concevoir pour le couple. C'est à ce moment là qu'intervient le diagnostique.

Comment se faire le diagnostic ?

L’oligospermie est diagnostiquée lors du spermogramme réalisé systématiquement chez l’homme lors d'un bilan d’infertilité. Lors de cette analyse du sperme, différents paramètres sont évalués :
  • le pH du sperme ;
  • le volume de l’éjaculat ;
  • la concentration en spermatozoïdes ;
  • la mobilité des spermatozoïdes ;
  • la morphologie des spermatozoïdes ;
  • la vitalité des spermatozoïdes.
Les résultats sont comparés aux valeurs-seuils définies par l’OMS (1). Si la concentration en spermatozoïdes est inférieure à 15 millions/ml d’éjaculat ou 39 millions/éjaculat, une oligospermie est suspectée.
En fonction des résultats, on distingue différents degrés d’oligospermie :
  • oligospermie légère : entre 5 et 14 millions de spermatozoïdes/ml ;
  • oligospermie modérée : entre 1 et 5 millions de spermatozoïdes/ml ;
  • oligospermie sévère : concentration inférieure à 1 million/ml.
D'autres examens peuvent être prescrits pour mieux évaluer l'impact de l'oligospermie sur la fécondité de l'homme, déceler la cause de cette oligospermie et orienter la prise en charge :
  • le test de migration-survie (TMS) ou test de sélection-survie, généralement réalisé après le spermogramme et systématiquement avant toute technique d'AMP, permet, après centrifugation du sperme qui va sélectionner les « meilleurs spermatozoïdes », d’évaluer leur nombre, leur mobilité et leur survie à 24 heures et ainsi d'estimer le nombre de spermatozoïdes aptes, au final, à féconder un ovocyte ;
  • un bilan hormonal pour détecter une éventuelle insuffisance hormonale ;
  • une échographie des testicules,
  • etc.

Traitement et prévention

Le meilleur ou même le seul traitement contre oligospermie est celui des plantes. Le mélange de quelques plantes peuvent ajuster le nombre de spermatozoïde, il suffit juste de trouver les bonnes. Ainsi avant de vous procurer de quoi que ce soit, veuillez vous rapprocher d'un phytothérapeute ou de votre médecin traditionnel. Pour avoir un traitement naturel CLIQUER ICI pour nous joindre
A l'absence de traitement naturel, différentes techniques d’AMP seront proposées au couple en fonction du degrés d'oligospermie et des résultats du TMS :
  • une insémination intra-utérine (IIU) si le TMS montre au minimum 500 000 à 1 million de spermatozoïdes mobiles. Technique d’AMP la plus simple, l’insémination artificielle consiste à déposer dans l’utérus les spermatozoïdes les plus fécondants au moment de l’ovulation (induite chez la femme après une stimulation légère) ;
  • une fécondation in vitro (FIV) pourra être proposée en cas d’échec de l’IIU, en cas d’oligospermie ou d’OATS plus sévère. La FIV consiste à reproduire en laboratoire la fécondation et les toutes premières étapes du développement embryonnaire. Pour cela, des ovocytes sont recueillis chez la femme après une stimulation ovarienne, puis mis en contact avec des spermatozoïdes préalablement préparés ;
  • une fécondation in vitro avec microinjection (ICSI) est souvent proposée en cas d’oligospermie sévère. Cette technique consiste à sélectionner et préparer un spermatozoïde pour l’injecter directement dans l’ovocyte mature, pour une fécondation « forcée ».
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